"flog#1 tire son titre d'un néologisme de Luc Dall'Armellina qui amalgame les mots flux et blog. Ce flog propose un texte personnel, sans ponctuation, formé de lettres vertes qui défilent de manière incontrôlable sur fond noir devant les yeux du spectateur. Ce texte est aussi lu à haute voix par l'auteur lors de performances multimédiatiques. Le spectateur ou l'internaute est contraint de subir ce flux de mots sur lequel il n'a aucun contrôle, sinon peut-être la possibilité de fermer la fenêtre. Dans ces conditions, la lecture se fait difficilement, parfois partiellement puisque le temps manque pour lire chaque élément des phrases.
u yeux de Luc Dall'Armellina, cette oeuvre cherche à «combattre l'aliénation du lecteur hypermoderne soumis à la vitesse des flux, la rendre visible, la mettre en scène, la rejouer, la déjouer...» Dans un monde où la surinformation est omniprésente, le flog met en scène l'hypnose des flux de données, leur vitesse absurde. Le texte a été écrit sur une année, principalement à l'occasion de voyages en train à grande vitesse, au rythme des paysages qui défilent de manière tout aussi fluide et incontrôlable que la mise en scène médiatique de flog#1.
Dans le texte de flog, mêlant humour et discours politiques, il est question de CSS, de design et de police (dans tous les sens du mot), de sans papier, d'image, de texte, de blog, de Freud, de jet-set, de Deleuze, de quelques Nicolas, de José Bové, d'Internet, d'éthique, de Bison Futé, de lutte social, des médias, des journalistes, des OGM... Luc Dall'Armellina saute d'un sujet à l'autre sans transition, au fil de ses pensées, pour proposer une reflexion sur le flux qui se fait ici forme et contenu." -- From bleuOrange
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Published in March, 2009 by bleuOrange in Issue 2.
This copy was transferred to the Electronic Literature Lab in Summer of 2021.
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